:b0: Le [/i]JDF n'a pas toujours bonne presse mais son ancienneté sur le créneau parle de lui même, car à l'instar de beaucoup d'ânes à listes qui ont pignon sur rue, il peut faire des erreurs et des bons coups ( d'ailleurs il publie une rubrique chaque semaine : nos plus et nos moins) ce qui n'est pas le cas des Gourous officiels. ceci dit voici un C/C que je joins et dont j'assume la publication au titre de futur ex-abonné payant :pl:
[i]C.S. | JDF HEBDO
L'année 2009 s'annonce sous des auspices bien incertains. Sera-t-elle l'année de tous les dangers, et d'une nouvelle chute des places financières, ou assisterons-nous à la reconquête des marchés ? Bien hasardeux aujourd'hui de se prononcer, mais trois scénarios principaux apparaissent.
La crise se transforme en une longue dépression
La récession, qui s'installe de part et d'autre de l'Atlantique, se mue, notamment aux Etats-Unis, en une longue dépression. La crise actuelle se compare alors à celle du Japon durant les années 90. Il existe d'ailleurs des similitudes puisque l'une et l'autre sont nées de l'éclatement d'une bulle immobilière (et boursière), alimentée par une politique monétaire extrêmement accommodante.
Reste à savoir si les ménages américains, échaudés par les mises en faillite personnelles et les expropriations, mais habitués à vivre à crédit, adopteront un comportement plus précautionneux. Auquel cas la consommation, moteur principal de l'économie américaine, pourrait effectivement connaître une longue atonie. Parallèlement, l'économie chinoise pourrait ralentir plus fortement qu'anticipé. L'empire du Milieu se retrouverait alors dans l'obligation de gérer une grave crise sociale. Une situation qui entretiendrait l'incertitude. Si cette hypothèse se réalisait, le CAC 40 reviendrait alors vers la barre des 2.500 points, un niveau qui n'a plus été touché depuis mars 2003.
La récession ne sort pas du schéma classique
La crise est là et bien là, et elle s'annonce sévère. Mais les différents gouvernements se sont montrés très réactifs. Les plans de relance annoncés un peu partout dans le monde, par les sommes engagées, se révèlent efficaces. Les politiques monétaires expansionnistes mises en oeuvre (comme l'illustre la baisse de trois quarts de point du principal taux directeur de la BCE cette semaine) apportent également une bouffée d'oxygène.
Du coup, l'économie mondiale pourrait repartir vers la fin de l'année prochaine. Comme d'habitude, la Bourse anticiperait la reprise, et un rebond se produirait dans le courant de la seconde partie de 2009. Les valorisations actuelles intégrant des anticipations de repli des bénéfices allant jusqu'à 50 %, le CAC 40 oscille durant de longs mois autour du niveau actuel, avant d'amorcer un rebond plus durable.
Des faux départs à répétition
La nervosité ne quitte pas les investisseurs, mais leur sentiment à l'égard de la conjoncture évolue positivement. Les statistiques publiées, bien que mauvaises dans un premier temps, ne donnent plus lieu à des mouvements de défiance. Bien au contraire. Les marchés guettent le moindre signe de retournement. Et l'on assiste alors à un nombre important de faux départs, ces périodes où l'euphorie gagne les opérateurs durant quelques séances avant de retomber comme un soufflé. Les décalages de cours sont alors toujours aussi impressionnants, et la prudence reste de mise.
Le scénario que nous privilégions aujourd'hui est celui d'une sortie de crise en fin d'année prochaine après de longs mois de doutes. Les grandes valeurs, et notamment les plus cycliques d'entres elles, seront les premières à repartir. C'est pourquoi nous détaillons ci-après les qualités et les faiblesses des groupes composant le CAC 40.
Derni?re modification le 10-12-2008 ? 23:20:32
Ce que nous devons apprendre à faire, nous l'apprenons en le faisant. (Aristote)
